mercredi 7 décembre 2016

Dr. Sara Davidson - 7 décembre, 2016

Cette semaine Dr. Sara Davidson avait mené le cours.  Elle nous a offert plusieurs recommandations pour travailler respectueusement avec les communautés autochtones.  J'ai trouvé ce cours vraiment pertinent particulièrement en considérant que nous serons tout seuls l'année prochaine en intégrant les perspectives et le contenu autochtone dans notre enseignement.  Je n'ai jamais su qu'il y avait tellement de procédures et protocoles en engageant avec une invité autochtone, surtout quand l'invité est un ancien ou un gardien de savoirs.  Je suis reconnaissant de cette possibilité d'avoir écouté aux conseils de Dr. Davidson.

mercredi 30 novembre 2016

Looking, listening, doing - 30 septembre, 2016

Tawnshi (bonjour en michif),

La thème cette semaine était la langue. Les langues autochtones sont liées directement aux savoirs et aux modes de vie traditionnels d'autochtones.  Les pensées autochtones sont encodées dans les langues et transmissent les visions de monde selon les communautés autochtones.  Par example, Dr Hare nous avons enseigné que souvent les langues autochtones sont fondées dans l'usage des verbes, que souvent il n'y a pas une traduction directe parce que la construction des phrases ne sont pas le même.  Toutefois, parce que les langes sont si verbe-orienté, si nous, comme enseignants, pouvons apprendre quelques commandes verbaux dans la langue du peuple ancestral où notre école est située, ceci est une manière toute simple de valider et confirmer cette langue.  Ceci est quelque chose que je vais employer dans ma salle de classe comme une enseignante-allié

mercredi 23 novembre 2016

Les deuxièmes nations - 23 novembre, 2016

Gilakas'la (bienvenue dans la langue des peuples 'Namgis),

Nous avons eu un invité cette semaine.  Kaleb Child est le directeur adjoint de l'éducation autochtone au conseil scolaire à Victoria. Pendant son discours il nous a offert plusieurs ressources qui est vraiment apprécié, particulièrement parce que nous sommes tous des enseignants débutants. Toutefois, ce qui m'a vraiment frappé est son usage de la terme "deuxièmes nations" pour décrire les canadiens-colons.  Ceci est une terme que je vais utiliser dans ma salle de classe.  Je pense que deuxième nations est une terme fondée dans la vérité et la reconciliation et de plus est une terme que les élèves comprendront en discutant-en.

mercredi 16 novembre 2016

Mini-biographie : Tanya Tagaq

Tanya Tagaq est une chanteuse de gorge, une musicienne expérimentale, et un peintre.  Née le 5 mai, 1975 à Cambridge Bay, ou Iqualuktuutiaq en Inuktitut, au Nunavut, Tanya Tagaq est une artiste qui intègre le chant guttural inuit, ou la katajjiq, avec la musique électronique, classique, punk et rock. 

Une diplômée de l’université Nova Scotia College of Art and Design, Tagaq a développé sa propre forme du chant guttural.  Traditionnellement, le chant guttural inuit est performé en duo par les femmes et il est une forme de spectacle où les chanteuses essaient de se durer plus longtemps que l’un l’autre.  Par contre, Tanya Tagaq performe en solo ou en collaboration avec les chanteurs qui n’interprètent pas le chant de gorge.  Notamment, Tagaq a collaboré avec chanteuse islandaise Björk.  Plus récemment elle a sorti une reprise de Rape Me par le groupe de grunge, Nirvana.

Une gagnante d'un prix Juno, d'un Canadian Aboriginal Music Award, et d'un Prix de musique Polaris – où elle a gagné contre les musiciens Drake et Arcade Fire – la musique de Tagaq sert à rendre la culture inuite à la 21ième siècle.  Toutefois, elle attribue la value et la nécessité sur les traditions inuites et sa musique essaie de combler le vide entre ses traditions et la musique contemporain.

Tanya Tagaq performe Uja et Umingmak à Polaris Music Prize (2014)
                                                                                           
Un survivant d’un pensionnat résidentiel, Tagaq a enduré et a surmonté l’agression sexuelle, la toxicomanie et une tentative de suicide.  Ainsi qu’une artiste, Tagaq est aussi une activiste.  Elle se fait entendre sur plusieurs causes telles que l’identité inuite, la chasse aux phoques et le sexisme et racisme qui est courant dans le média et l’industrie musicale. Depuis 2004, elle a sorti cinq albums et chacun parle des causes qui sont pertinentes à elle. Son dernier album, Retribution, qui a été sorti le 21 octobre 2016 discute de la viole : "Rape of women, rape of the land, rape of children, despoiling of traditional lands without consent. Enough is enough. That's why the album is called Retribution."                                                                                                     
Retribution, sorti le 3 novembre, 2016

"I am an Inuk woman, I think about what could be improved for my own daughter, my race.  And that translates all the way up and back down into everything I do."





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sources:
http://www.cbc.ca/radio/unreserved/creativity-that-challenges-the-status-quo-as-it-changes-the-landscape-1.3774044/tanya-tagaq-seeks-retribution-with-new-album-1.3775135
http://tanyatagaq.com
http://www.thecanadianencyclopedia.ca/en/article/tanya-tagaq/
https://www.youtube.com/watch?v=FcOYx4_72Zo




Les traditions de la narration orale - 16 novembre, 2016

Ullukuut (bonne après-midi en inuktitut),

Cette semaine nous avons discuté de la narration orale autochtone et comment ses traditions là sont une manière dont les enfants sont socialisés dans la littérature. Les enfants autochtones ont, traditionnellement, une expérience différente avec les histoires.  La narration orale est une tradition fondée dans le communauté d'où elle vient. Toutefois, il y a plusieurs caractéristiques dans la narration orale qui sont souvent pareilles à travers les peuples autochtones, tels que la répétition artistique, les histoires à l'intérieur des histoires et des thèmes communes.

Nous avons aussi discuté de la responsabilité qui vient avec la narration de ses histoires. Comme enseignants nous devons souvenir que la connaissance est sacrée et nous n'avons pas le droit de raconter n'importe quelle histoire. C'est à nous de faire nos devoirs et de partager des narrations publiques pour bien intégrer des perspectives autochtones dans notre enseignement de la littérature.

mercredi 26 octobre 2016

'Indigènize' la culture de nos écoles - 26 octobre, 2016

'Uy' skweyul (bonjour en Hul'q'umi'num - une langue des peuples Coast Salish),

Cette semaine nous avons eu deux invités à notre cours : M. Brad Baker, directeur de l'éducation autochtone à Vancouver Nord, et M. Robert Smyth, directeur de l'école élémentaire Eastview.  Ils ont présenté comment intégrer les perspectives autochtones dans les écoles et ils ont souligné l'importance d'une éducation visée sur ces perspectives.  J'ai beaucoup profité de la présentation de Robert Smyth - il dirige une école qui est ancrée dans l'éducation autochtone.  Ce qui est extraordinaire est que son école à seulement cinq élèves qui identifient comme autochtone mais il est, toutefois, investi à 'indigènizer' la culture de son école. Ceci vraiment renforce la notion que l'éducation autochtone est pour tout le monde - un rôle que je suis dédiée à prendre dans la salle de classe comme enseignante.

mercredi 19 octobre 2016

Tluuwaay 'Waadulxan Mathamatical Adventures - 19 octobre, 2016

Gasán uu dáng gíidang? ('comment ça va' en haida)

Cette semaine nous avons exploré la notion de l'éducation qui réagisse à la culture.  Ceci vise le curriculum et la pédagogie dans les connaissances, les cultures et les langues locales.  Particulièrement, nous avons discuté de l'ÉRC en concernant l'enseignement des mathématiques. Quelques aspects qui sont essentiels par rapport à cela est que l'enseignement est ancré dans la terre, relie aux histoires culturelles, suit un modèle de questionnement et est fondé dans la force personnelle et collective.

Dr. Hare nous a présenté un certain document du curriculum qui suit cette notion de l'éducation qui réagisse à la culture : Tluuwaay 'Waadulxan Mathamatical Adventures.  Ceci est un ressource qui engage les Principes d'Apprentissage des Peuples Autochtones et l'ÉRC dans un contexte Haida. J'ai hâte de creuser plus profondément dans ce ressource et de m'engager avec les matériaux authentiques qui sont pertinents à l'éducation autochtone.



Plan de leçon - La poésie autochtone

https://docs.google.com/document/d/1h6aaWB8bQpnP890R7FaruuK50AwnUjK9sSplfur8Z-c/edit

mercredi 12 octobre 2016

Musqueam: le peuple de l'herbe riveraine - 12 octobre, 2016

Kwe (salut en miq'maw),

Cette semaine nous avons discuté des perspectives éducatives fondées sur la relation avec la terre et le lieu.  Selon les principes d'apprentissage des peuples autochtones, il n'y a pas une séparation entre le monde naturel et le quotidien et ceci est renforcé par les langues traditionnelles où aucune chose est inanimée.

On avait vu deux clips qui soulignaient l'importance de la terre et son lien à l'identité et à l'apprentissage.  Le premier, une entrevue avec l'ancien Larry Grant de la nation Musquam - il a parlé des connaissances et comment elles viennent de la terre, de comment la terre sculpte l'identité et des relations ancestrales.  Le deuxième, une présentation de Cynthia Nichol - une académique, enseignant et alliée aux cultures autochtones.  Elle travaillait à Haida Gwaii en créant des rapports entre les maths, les attentes du curriculum et la perspective autochtone visée sur la nature.  Génial!


mercredi 5 octobre 2016

Le corbeau, le filou - 5 octobre, 2016

Cette semaine nous avons eu l'occasion de participer dans un atelier au longhouse ici à UBC.

Tout d'abord, les quatre poteaux d'accueils (house posts) s'étaient présentés au groupe.  J'ai bien aimé cela et me fait rappeler à la reconnaissance de la terre traditionnelle et non-cédée qu'on avait déjà vu quelques fois cette année.  Les quatre poteaux ont été crée par des artistes autochtones d'autour de la Colombie-Britannique et leur introduction m'a donné un nouvel aperçu aux personnages et aux histoires qu'ils représentent - tel que le corbeau, le filou de la côte du Nord-Ouest.

On avait participé aux plusieurs activités, mais lequel que j'ai trouvé le plus utile était d'analyser des plans de leçons à la perspective autochtone.  On avait trouvé plusieurs leçons qui étaient vraiment problématiques et aussi des autre qui nous bénéficieraient comme des enseignants débutants.  Cette activité a aussi nous aidé à rendre plus confortables en travaillant avec les principes d'apprentissage des peuples autochtones.

mercredi 28 septembre 2016

Le pouvoir vs la victime - 28 septembre, 2016

Aanii (salut en ojibwe),

Cette semaine on a discuté des pensionnats indiens comme système d'assimilation et les ramifications de cette institution qui continuent à affecter les peuples autochtones aujourd'hui.

J'avais déjà une connaissance assez grande des pensionnats indiens et les effets de ce génocide culturel parce que j'ai étudié l'histoire canadienne comme mineur pendant mon bac. Toutefois, pendants mes études, les notions de résistance et de pouvoir n'étaient pas partie du discours prédominant par rapport au pensionnats indiens.  Je crois que c'est impératif de reconnaitre les actes de résistance et de pouvoir des enfants, parents et communautés autochtones contre ces institutions - même s'ils n'étaient pas de grandes actes et même si les rebelles n'ont pas réussi c'est encore crucial de reconnaitre la force de ses peuples marginalisés et de s'éloigner des fois de tout simplement les victimisés.

mercredi 21 septembre 2016

Les Moccassins - 21 septembre, 2016

Okee ! (Bonjour en Blackfoot) 

Cette semaine nous avons examiné les romans jeunesse autochtones. J'ai beaucoup aimé cette activité parce qu'elle avait vraiment souligné les notions que nous étudions. C'est-à-dire, la reconnaissance de l'importance des connaissances autochtones et leurs différentes façons de savoir.

Les connaissances autochtones sont ancrées dans la langue, la spiritualité et la communauté. Elles sont aussi holistiques, continuelles et dérivées de l'expérience. De plus, j'ai trouvé le fait que les connaissances autochtones veulent tout simplement intégrer avec les connaissances occidentales intéressant. Ceci vraiment souligne le fait qu'avec le nouveau programme scolaire ici en Colombie-Britannique on devrait offrir les perspectives autochtones aux côtés des perspectives prédominantes. 


Le livre que mon groupe avait lu, par exemple, s'appelait The Moccassins écrit par Earl Einarson, décrit la relation qu'un petit garçon à avec sa famille d'accueil tout en parlant d'une fierté de son identité autochtone. Ici, comme profs, nous pouvons utiliser ce livre comme ressource autour d'une unité sur la famille.

                                          

Florent Vollant

mardi 20 septembre 2016

La présence autochtone autour de nous : la tourbière Burns

Je vis à North Delta, une banlieue hors de Vancouver.  En pensant de ce mini-projet j'ai fait un tour en voiture pour chercher une présence autochtone évidente - je cherchais peut-être un symbole traditionnel tel qu'un totem, peut-être une plaque à rue qui lisait un nom autochtone ... mais je n'ai trouvé rien.  Je me suis promenée dans un de mes lieux préférés - la tourbière Burns.  En marchant, décompressant, j'ai commencé à penser que toute la végétation et la nature ici devrait être reliée à une histoire autochtone. J'ai pris plusieurs photos et retournais chez moi pour faire de la recherche.


Alors, il se trouve que la tourbière Burns est comprise de terres traditionnelles que plusieurs bandes des Premières Nations ont utilisé pour des milliers d'années.  Les nations telles que les peuples Tsawwassen, Semiahmoo, Sto:lo, Katzie et Musqueam ont utilisé la tourbière pour cultiver la végétation.  La végétation dans la tourbière était une grande partie de leurs régimes alimentaires ainsi que pour leurs usages médicinaux - par exemple le thé labrador était utilisé pour soigner les toux et les mal de gorges, et la mousse sphagnum était utilisée comme les pansements et les couches.  La grande végétation a aussi facilité la chasse et la construction d'infrastructure, transpiration et les vêtements pour les peuples autochtones.




En dépit du fait qu'il n'y a pas une preuve évidente ou concrète d'une présence autochtone à la tourbière Burns, je soutiens que la nature elle-même, que cette terre tellement fertile, est cette preuve que je cherchais.  Peut-ête aujourd'hui la commission de la tourbière se concentre sur la préservation et non pas l'histoire de la terre traditionnelle des Premières Nations, mais ce que ce mini-projet m'a rappelé est qu'on ne doit pas prendre les informations présentées comme des absolus.  C'est notre responsabilité de toujours penser à un angle où on peut intégrer les perspectives autochtones. 

mercredi 14 septembre 2016

C'est l'Halloween? - 14 septembre, 2016

Taansi (salut en cree),

Cette semaine on avait discuté de la notion de la socialisation et comment ceci est un processus dont la connaissance des peuples autochtones est construite par les discours dominants. Autrement dit, ce sont (souvent) les forces dominants qui forment nos connaissances des peuples autochtones.

On avait discuté certaines "symboles" d'autochtone-esse tel que Pocahontas, "l'indien" comme costume d'Halloween et l'usage abusif des coiffes (et d'autres habits traditionnels). Quelques thèmes récurrents entre ces "symboles" sont l'exotisme de "l'Autre", l'hypersexualisation des femmes autochtones, la notion de "pan-Indian" - la réduction des peuples autochtones a qu'un groupe indistinct.

Par rapport à l'exotisme et l'hypersexualisation de "l'Autre", ou bien des femmes autochtones, cette parole était reliée à certaines statistiques: Les femmes autochtones représentent 4% de la population canadienne toutefois elle représente 16% des femmes assassinées au Canada pendant la dernière vingtaine d'ans.  De plus, ces attaques sont commis par les personnes inconnues aux victimes. Cependant, avec les victimes non-autochtones leurs agresseurs sont presque toujours connus à eux. Ceci est écrasant. Ces statistiques renforcent la réalité que les femmes autochtones sont continuellement marginalisées et soumises à l'oppression par les systèmes/institutions qui la tolèrent.

Quelles sont les étapes pour influencer le changement de ces faits dans la salle de classe?

mercredi 7 septembre 2016

La terre traditionnelle et non-cédée - 7 septembre, 2016

C'est le premier cours de EDUC 440. Le prof, Jan, elle est dynamique, engageante et énormément intelligente.  En fait, c'est un de ces premiers mots qui m'a frappé le plus : pendant vos stages, pensez à qui sont les premières personnes, à quelle bande ou peuple le lieu où on vous allez pratiquer l'enseignement appartient.

Cette semaine on avait déjà entendu la reconnaissance de plusieurs profs, conseillers pédagogiques et doyens que nous étudions sur la terre traditionnelle et non-cédée du peuple Musqueam.  Et bien ce n'est pas la première fois que j'ai entendue ceci - mais ce n'était jusqu'à l'université que j'ai vue cette reconnaissance, cette gratitude, cette compréhension et ça c'est le problème.  Nous sommes tous des invités sur la terre traditionnelle d'un peuple autochtone et c'est cette notion qui sera intéressante à inclure dans la salle de classe.