mercredi 28 septembre 2016

Le pouvoir vs la victime - 28 septembre, 2016

Aanii (salut en ojibwe),

Cette semaine on a discuté des pensionnats indiens comme système d'assimilation et les ramifications de cette institution qui continuent à affecter les peuples autochtones aujourd'hui.

J'avais déjà une connaissance assez grande des pensionnats indiens et les effets de ce génocide culturel parce que j'ai étudié l'histoire canadienne comme mineur pendant mon bac. Toutefois, pendants mes études, les notions de résistance et de pouvoir n'étaient pas partie du discours prédominant par rapport au pensionnats indiens.  Je crois que c'est impératif de reconnaitre les actes de résistance et de pouvoir des enfants, parents et communautés autochtones contre ces institutions - même s'ils n'étaient pas de grandes actes et même si les rebelles n'ont pas réussi c'est encore crucial de reconnaitre la force de ses peuples marginalisés et de s'éloigner des fois de tout simplement les victimisés.

mercredi 21 septembre 2016

Les Moccassins - 21 septembre, 2016

Okee ! (Bonjour en Blackfoot) 

Cette semaine nous avons examiné les romans jeunesse autochtones. J'ai beaucoup aimé cette activité parce qu'elle avait vraiment souligné les notions que nous étudions. C'est-à-dire, la reconnaissance de l'importance des connaissances autochtones et leurs différentes façons de savoir.

Les connaissances autochtones sont ancrées dans la langue, la spiritualité et la communauté. Elles sont aussi holistiques, continuelles et dérivées de l'expérience. De plus, j'ai trouvé le fait que les connaissances autochtones veulent tout simplement intégrer avec les connaissances occidentales intéressant. Ceci vraiment souligne le fait qu'avec le nouveau programme scolaire ici en Colombie-Britannique on devrait offrir les perspectives autochtones aux côtés des perspectives prédominantes. 


Le livre que mon groupe avait lu, par exemple, s'appelait The Moccassins écrit par Earl Einarson, décrit la relation qu'un petit garçon à avec sa famille d'accueil tout en parlant d'une fierté de son identité autochtone. Ici, comme profs, nous pouvons utiliser ce livre comme ressource autour d'une unité sur la famille.

                                          

Florent Vollant

mardi 20 septembre 2016

La présence autochtone autour de nous : la tourbière Burns

Je vis à North Delta, une banlieue hors de Vancouver.  En pensant de ce mini-projet j'ai fait un tour en voiture pour chercher une présence autochtone évidente - je cherchais peut-être un symbole traditionnel tel qu'un totem, peut-être une plaque à rue qui lisait un nom autochtone ... mais je n'ai trouvé rien.  Je me suis promenée dans un de mes lieux préférés - la tourbière Burns.  En marchant, décompressant, j'ai commencé à penser que toute la végétation et la nature ici devrait être reliée à une histoire autochtone. J'ai pris plusieurs photos et retournais chez moi pour faire de la recherche.


Alors, il se trouve que la tourbière Burns est comprise de terres traditionnelles que plusieurs bandes des Premières Nations ont utilisé pour des milliers d'années.  Les nations telles que les peuples Tsawwassen, Semiahmoo, Sto:lo, Katzie et Musqueam ont utilisé la tourbière pour cultiver la végétation.  La végétation dans la tourbière était une grande partie de leurs régimes alimentaires ainsi que pour leurs usages médicinaux - par exemple le thé labrador était utilisé pour soigner les toux et les mal de gorges, et la mousse sphagnum était utilisée comme les pansements et les couches.  La grande végétation a aussi facilité la chasse et la construction d'infrastructure, transpiration et les vêtements pour les peuples autochtones.




En dépit du fait qu'il n'y a pas une preuve évidente ou concrète d'une présence autochtone à la tourbière Burns, je soutiens que la nature elle-même, que cette terre tellement fertile, est cette preuve que je cherchais.  Peut-ête aujourd'hui la commission de la tourbière se concentre sur la préservation et non pas l'histoire de la terre traditionnelle des Premières Nations, mais ce que ce mini-projet m'a rappelé est qu'on ne doit pas prendre les informations présentées comme des absolus.  C'est notre responsabilité de toujours penser à un angle où on peut intégrer les perspectives autochtones. 

mercredi 14 septembre 2016

C'est l'Halloween? - 14 septembre, 2016

Taansi (salut en cree),

Cette semaine on avait discuté de la notion de la socialisation et comment ceci est un processus dont la connaissance des peuples autochtones est construite par les discours dominants. Autrement dit, ce sont (souvent) les forces dominants qui forment nos connaissances des peuples autochtones.

On avait discuté certaines "symboles" d'autochtone-esse tel que Pocahontas, "l'indien" comme costume d'Halloween et l'usage abusif des coiffes (et d'autres habits traditionnels). Quelques thèmes récurrents entre ces "symboles" sont l'exotisme de "l'Autre", l'hypersexualisation des femmes autochtones, la notion de "pan-Indian" - la réduction des peuples autochtones a qu'un groupe indistinct.

Par rapport à l'exotisme et l'hypersexualisation de "l'Autre", ou bien des femmes autochtones, cette parole était reliée à certaines statistiques: Les femmes autochtones représentent 4% de la population canadienne toutefois elle représente 16% des femmes assassinées au Canada pendant la dernière vingtaine d'ans.  De plus, ces attaques sont commis par les personnes inconnues aux victimes. Cependant, avec les victimes non-autochtones leurs agresseurs sont presque toujours connus à eux. Ceci est écrasant. Ces statistiques renforcent la réalité que les femmes autochtones sont continuellement marginalisées et soumises à l'oppression par les systèmes/institutions qui la tolèrent.

Quelles sont les étapes pour influencer le changement de ces faits dans la salle de classe?

mercredi 7 septembre 2016

La terre traditionnelle et non-cédée - 7 septembre, 2016

C'est le premier cours de EDUC 440. Le prof, Jan, elle est dynamique, engageante et énormément intelligente.  En fait, c'est un de ces premiers mots qui m'a frappé le plus : pendant vos stages, pensez à qui sont les premières personnes, à quelle bande ou peuple le lieu où on vous allez pratiquer l'enseignement appartient.

Cette semaine on avait déjà entendu la reconnaissance de plusieurs profs, conseillers pédagogiques et doyens que nous étudions sur la terre traditionnelle et non-cédée du peuple Musqueam.  Et bien ce n'est pas la première fois que j'ai entendue ceci - mais ce n'était jusqu'à l'université que j'ai vue cette reconnaissance, cette gratitude, cette compréhension et ça c'est le problème.  Nous sommes tous des invités sur la terre traditionnelle d'un peuple autochtone et c'est cette notion qui sera intéressante à inclure dans la salle de classe.